Selon le référentiel du masseur kinésithérapeute, le diagnostic kinésithérapique est une compétence propre du kinésithérapeute et est défini ainsi : « Etablir un diagnostic kinésithérapique [c’est] - Identifier les risques même en situation d’urgence - Analyser, synthétiser, problématiser, reconnaître les pathologies et les situations qui impliquent l’exclusion du patient du champ d’intervention kinésithérapique - Etablir un diagnostic intégrant un diagnostic d’exclusion et de contre – indication - Informer, expliquer, communiquer ». Cette définition aborde des points intéressants notamment en intégrant la notion d’urgence, d’exclusion et de contre-indication, en rapport avec la sécurité des soins. 

Le kinésithérapeute, au cours de son raisonnement clinique, et y compris en accès direct en situation d’urgence comme l’autorise la loi pour les kinésithérapeutes depuis janvier 2016, doit être capable de repérer les situations cliniques graves, où l’intervention kinésithérapique pourrait être soit non indiquée soit dangereuse. Ces situations cliniques potentiellement graves sont révélées par des signes cliniques nommés red flags. A travers ces drapeaux rouges, le kinésithérapeute doit reconnaître une situation impliquant l’exclusion du patient du champ d’action kinésithérapique et la réorientation de celui-ci vers un médecin. C’est à partir de situations cliniques authentiques et en utilisant l’échelle de préoccupation en kinésithérapie que cette formation vous aidera à sécuriser votre raisonnement clinique.

La formation a pour but en deux jours de donner au kinésithérapeute les clés nécessaires à la prise en charge d’une femme qui se présente à leur cabinet pour une rééducation dans le cadre d’une annonce de cancer du sein. 

Les outils seront donnés tant sur un plan sémiologique que technique et aussi sur les abords psychologique et social liés à cette prise en charge. 

Après avoir abordé les différents types de cancers du sein et les différents traitements médicaux et chirurgicaux, la place du kinésithérapeute sera développée.

La création d’un bilan adapté sera mise en place.

Les techniques kinésithérapiques usuelles connues du praticien seront revues au cours de ces 2 jours (étirement /DLM/travail de cicatrice/bandage/mobilisation de l’épaule…) et adaptées aux soins apportés aux femmes traitées pour un cancer du sein.

Le but de ces 2 jours est que le stagiaire ait acquis les connaissances essentielles à une prise en charge optimale de la patiente. Le rôle du kinésithérapeute étant, encore plus dans ce domaine, fondamental tant nous faisons le lien entre le patient et l’hôpital.

Enfin des conseils et des exemples sur le suivi des patientes dans le domaine de l’activité physique, de la nutrition et de la reprise professionnelle seront abordé

Aujourd’hui, le concept de remise en charge progressive est omniprésent. Mais concrètement, comment l’appliquer ?

L’objectif général de cette formation est de passer par l’intermédiaire de la rééducation du genou pour comprendre et appliquer les principes de la périodisation en musculosquelettique, afin de construire de manière scientifique et efficace la rééducation.

L’objectif opérationnel pour le clinicien est d’optimiser la planification, d’évaluer et d’adapter ses soins, dans tout type de situations.